Si vous réduisiez le Soleil à la taille d’un minuscule grain de sable, la Terre serait microscopique et à 2,5 cm de celui-ci. Les planètes du système solaire tiendraient sur une surface de 2 mètres de diamètre. Quant à l’étoile la plus proche, Proxima du Centaure, elle aussi aurait la taille d’un minuscule grain de sable, et elle se trouverait à 12 kilomètres…
(Photos d'avril 1981 & février 1982)
LA TETE DANS LES ETOILES
Je suis passionné par l'astronomie depuis 1977. A cette époque, j'avais tout juste 12 ans...
Faisant suite aux missions VIKING sur Mars, c'est le décollage des 2 sondes VOYAGER et un livre pour enfant intitulé "Le Ciel" offert par un oncle lors du Noël 1977 qui vont piquer ma curiosité cette année là, faisant naître ce qui deviendra ma passion pour le reste de ma vie… En effet, s'ajoute dès l'année suivante le livre de Pierre Kohler (voir ci-dessous), célèbre astronome de l'Observatoire de Paris. Je débute alors l’observation du ciel avec une petite lunette de 40 mm à zoom achetée chez un opticien à La Ciotât (13).
Puis je me fais offrir en 1979 une nouvelle lunette 60/700 sur monture azimutale. Et à la fin de l'été 1981, grâce à de petits boulots, je m'achète mon premier télescope équatorial, un 115/900. Et l'année suivante, un second d'occasion, un peu moins précieux à mes yeux, ceci afin de pouvoir le transporter partout ! Ces instruments me permettent de dessiner les reliefs de la Lune, les phases de Vénus, Saturne et ses anneaux, la danse des satellites de Jupiter, la galaxie d'Andromède, la nébuleuse d'Orion, etc. Mais aussi de partir en expédition nocturne en campagne avec quelques copains passionnés comme moi, pour fuir les lumières parasites et traquer les galaxies.
Le virus est pris. J'ai toujours les cahiers avec la centaine de dessins...
C'est aussi en ce tout début des années 80 que le père d'un copain me donne un petit morceau de marcassite (un sulfure de fer terrestre) en m'assurant de bonne foi que c'est une météorite. Je vais le garder longtemps avant de découvrir son erreur...
TOUCHER DU DOIGT L'ESPACE AVEC LES METEORITES
1ère COLLECTION
Tout en étant collectionneur de minéraux et fossiles durant les années qui suivent, ma passion pour le ciel ne fait que croitre, et en particulier pour l'astrophotographie. D'abord en noir & blanc (je développe moi-même avec mon propre labo), je fais mes premières armes en longues poses sur les télescopes de 200mm de l'Observatoire Antares à la Seyne sur Mer (83). Puis, je passe assez vite à la pellicule couleur sur les énormes télescopes de Dany CARDOEN à Puimichel (04). C'est une période faste durant laquelle j'ai même la chance de pouvoir observer quantité d'objets de Messier sur le fameux télescope de 1 mètre (106 cm de diamètre !).
En parallèle, dès 1990 & 1991, je commence à m’intéresser aux météorites. Perfectionnant mon anglais, je dévore les best sellers américains sur le sujet, tout en découvrant en même temps qu'il est possible d'en acheter. Je débute alors timidement mes premières petites acquisitions auprès de gros collectionneurs et négociants américains. C'est l'époque du fax, nouvel outil fantastique pour communiquer "pas cher" avec l'autre bout de la planète, obtenir des listes de pierres à la vente et passer commande ! Puis, je fais un temps de nombreux achats auprès du seul marchand de météorites français dont j'ignorais alors l'existence, Alain CARION.
Les météorites deviennent à cette période une nouvelle passion, prenant le dessus sur toutes les autres.
Un jour, voulant tenter ma chance, je fais ce que ces américains font déjà dans leurs revues d'astronomie (Sky and Telescope, par exemple, pour laquelle j'étais abonné), je passe moi-même une annonce d'un nouveau type dans deux revues d'astronomie françaises. Là où d'autres proposaient depuis toujours lunettes, télescopes, miroirs paraboliques ou oculaires, ma petite annonce en interpelle certains... Jugez plutôt :
"A vendre, météorite ! Appelée Canyon Diablo, il s'agit d'un fragment de l'astéroïde à l'origine du célèbre Meteor Crater d'Arizona. la météorite est classée sidérite octaédrite. Spécimen de 168 grammes cédé pour 400FF port compris. Authenticité garantie par certificat. Contactez Fabrice, collectionneur, à ce numéro ...".
Et ça marche ! J'ai très vite quelques contacts, et la revente de mes doublons me permet d'améliorer substentiellement la collection. Nous sommes à l'automne 1992. J'exerce depuis 7 années mon métier d'informaticien, analyste-programmeur. Un soir, lors d'une émission de "Envoyé Spécial" consacrée à l'américain Robert HAAG et à sa fabuleuse collection obtenue grâce au business des météorites, je prends soudain une grande décision. Ayant déjà accumulé pas mal de contacts en France et à l'étranger, je décide de devenir moi aussi un négociant en météorites.
La SARL « Azur Météorites » va naître quelques semaines plus tard.
PROFESSION : NEGOCIANT EN METEORITES
En quelques mois, l'affaire prend très vite de l'envergure. Pour me faire connaître en tant que vendeur, je multiplie les conférences, les bourses, les festivals et expositions dans les petits clubs et observatoires astronomiques du sud de la France. Je participe notamment en tant qu'exposant à quelques "Nuit des étoiles", animées par Claude SERILLON et Hubert REEVES. Je suis présent à l'Observatoire du Pic des Fées pour une exposition et y tenir une conférence sur les météorites, la nuit où la comète Shoemaker-Levy tombe en direct sur la planète Jupiter (juillet 1994). C'est à cette période que je fais aussi ma première télé (France 3 Lyon) et que je prépare la première exposition de ma collection qui compte déjà une cinquantaine de kilos de spécimens. Elle se tiendra dans les prestigieuses vitrines du grand hall du Relais-Chateau 5 étoiles de Rochegude (Drôme), où elle émerveillera des dizaines de personnalités venues y séjourner.
Me libérant définitivement de mes contraintes professionnelles liées à mon ancien emploi d'informaticien, je réponds de plus en plus efficacement à la demande sans cesse croissante, émanant surtout de tous ces passionnés du ciel. Une petite centaine deviendront vite de véritables "accros" à ces cailloux noirs... C'est le début d'une belle aventure et de magnifiques rencontres.
Jusqu’en 2004, j’ai la chance d’exercer cette merveilleuse profession de « marchand de pierres célestes ». En effet, c’est à cette date qu’une autre opportunité professionnelle s’offre à moi, et que je m’en saisis. Je procède alors à la cessation d'activité de ma société "Azur Météorites", et redeviens un simple collectionneur.
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En 2010, une obligation familiale me contraint à revendre la quasi totalité de ma collection, soit 300 Kg de pierres célestes de toute sorte. Je me souviens de Luc LABENNE (célèbre chasseur et collectionneur de météorites français) me disant sans doute compatissant, "Fabrice, tu vas vite y revenir !". Attendant patiemment de pouvoir me relancer dans l'aventure, je recommence enfin, 5 ans plus tard, à acquérir de magnifiques météorites.
POURSUITE DU REVE
2ème COLLECTION
JUIN 2015 : je débute une nouvelle collection de météorites !
Les premiers achats permettent d'enrichir les quelques petites rescapées que j'avais conservé depuis 2010. Assez vite finalement, une vingtaine de nouveaux spécimens s'exposent dans ma vitrine, puis ce site prend naissance 5 mois plus tard afin de pouvoir continuer à partager ma passion. L'objectif va être de diversifier la collection au fil du temps, et d'acquérir évidemment de très beaux spécimens.
Nom de domaine donné au site : www.meteoritefall.fr
Contrairement à ce que je pratiquais avec ma précédente collection, sauf cas très exceptionnel, la première règle de conduite adoptée est la suivante :
je ne revends strictement rien de ce que j'achète.
La seconde : je n'achète qu'à des collectionneurs ou négociants se trouvant sur le territoire français.
En effet, bien que mes pierres proviennent de tous les pays du monde, je me les procure soit auprès de collectionneurs sérieux qui revendent leurs pièces, soit sur les listes éditées par les quelques négociants professionnels bien connus qui officient sur le territoire.
De la plus petite à la plus grosse, toutes les météorites que je vous présente sont dans mes vitrines !
Les informations données sur chaque météorite le sont à titre indicatif et peuvent évoluer. Surtout en ce qui concerne la complexité du suivi des appariées NWA...
Voilà. En compagnie des météorites qui rentreront au fil des ans dans ma modeste collection, je vous invite à découvrir l'incroyable diversité de notre système solaire.
Et j'espère ainsi susciter encore bien des passions ! Bon voyage, la tête dans les étoiles !
Fabrice KESSLER
Création du site : 25 novembre 2015.
Ci-dessus, une partie de ma collection - Photo d'avril 2020
